Valérie Pécresse, une politique de désintérêt général

rédaction

Valérie Pécresse entend faire pour la France ce qu’elle fait pour la région Île-De-France depuis 2015 : démanteler le service public de proximité, diminuer le nombre de fonctionnaires et donner la priorité au privé. 

Sa politique a déjà des conséquences très concrètes pour les jeunes de la région. 

Alors que les besoins augmentent, la présidente de région préfère augmenter le financement des lycées privés au détriment du budget consacré à la rénovation des lycées publics qui est en baisse. Ce sont 100 lycées franciliens qui sont toujours dans l’attente d’être rénovés et certains sont en chantier depuis 3 ans, les travaux de rénovation étant à l’arrêt. 

Concernant la mobilité, Valérie Pécresse a accéléré l’ouverture à la concurrence de la SNCF et de la RATP, entraînant une baisse des services, une augmentation des prix et des fermetures de lignes comme la ligne N. 

Son bilan de ministre de l’Enseignement supérieur sous Sarkozy a également conduit à une véritable casse. C’est elle qui a mis en place l’autonomie budgétaire des universités, entraînant une inégalité des financements des universités et une dégradation des formations. Certaines universités se sont trouvées profondément en difficulté, l’Université Saint-Quentin-en-Yvelines par exemple a frôlé la cessation de paiement entre 2013 et 2014.

Valérie Pécresse, candidate libérale, candidate de la bourgeoisie, mène une politique de désintérêt général. Si elle est élue, elle entend mettre en place la phase II de l’autonomie des universités, ce qui serait désastreux pour l’enseignement supérieur en France et donc pour l’avenir du pays.