Les sorties cinéma de la semaine

sorties-cine-de-semaine-16Affiches des films

Cette chronique a pour but de présenter chaque semaine les films qui vont sortir sur grand écran. Les longs-métrages présentés n’ont pas encore été vus en salle mais feront pour certains l’objet de critiques ultérieurement. L’auteure ne fait que donner son avis personnel construit à partir du synopsis et de la bande annonce. Des erreurs de jugement peuvent donc être commises.

A NE PAS MANQUER

Katie Says Goodbye

DRAME – “Katie, jeune femme du sud ouest américain rêve d’une nouvelle vie à San Francisco.  Elle vit ses premiers amours et se révèle d’une honnêteté désarmante. Son empathie compulsive envers les autres fait d’elle une proie facile. Sa ténacité et sa jeunesse seront mis à l’épreuve par ceux qu’elle aime le plus au monde”

Katie Says Goodbye, sortie il y a deux ans aux Etat-Unis révèle enfin au grand écran français Olivia Cooke (aussi vue dans la série Bates Motel) dans un rôle touchant et sincère. Le réalisateur pour qui c’est le premier film a pris pour sujet une amérique rurale presque déserte. Il met en scène un personnage féminin fort et qui se découvre à seulement 17 ans. Katie Says Goodbye intéresse aussi par un des sujets qu’il traite: la prostitution et l’appropriation du corps de la femme par les hommes. Le dernier point fort du film est sa direction photo qui rend parfaitement compte de l’état d’esprit de son personnage principal : Katie.

My Wonder Women

BIOPIC – ”Professeur de psychologie à Harvard dans les années 30, William Marston mène avec sa femme les recherches sur le détecteur de mensonges. Une étudiante devient leur assistante, et le couple s’éprend de la jeune femme. Un amour passionnel va les lier, et ces deux femmes deviennent pour Marston la source d’inspiration pour la création du personnage de Wonder Woman.”

My Wonder Women choisit un angle original en s’intéressant à la création de l’héroïne. Dans un triangle amoureux charnel, le film est une ode à l’amour libre, un plaidoyer féministe qui dépasse les histoires classiques et banales du super-héros. Les acteurs sont convaincants et s’abandonnent dans leur rôle respectif.

POURQUOI PAS

Larguées

COMEDIE – “Rose et Alice sont deux sœurs très différentes. Rose est libre et rock n’roll. Alice est rangée et responsable. Elles ne sont d’accord sur rien, à part sur l’urgence de remonter le moral de Françoise, leur mère, fraîchement larguée par leur père pour une femme beaucoup plus jeune. La mission qu’elles se sont donnée est simple « sauver maman » et le cadre des opérations bien défini : un club de vacances sur l’Ile de la Réunion…”

Après Connasse, Princesse des Coeurs, Eloïse Lang surfe sur la vague des Bronzés avec Larguées. Un casting féminin intéressant (Camille Cottin, Camille Chamoux et Miou-Miou) et crédible qui ajoute une touche de fantaisie à un scénario déjà-vu mais pourtant bien amené. Pas besoin de blagues lourdes pour faire une comédie, Larguées le prouve bien. Le film casse aussi tous les tabous autour de la féminité en osant parler de tout.

Escobar

BIOPIC – “Impitoyable et cruel chef du cartel de Medellin, Pablo Escobar est le criminel le plus riche de l’Histoire avec une fortune de plus de 30 milliards de dollars. “L’empereur de la cocaïne” met la Colombie à feu et à sang dans les années 80 en introduisant un niveau de violence sans précédent dans le commerce de la drogue. Fascinée par son charisme et son pouvoir, la très célèbre journaliste Virginia Vallejo, va s’apercevoir qu’on ne s’approche pas de l’homme le plus dangereux du monde impunément…”

Comme souvent dans les biopics, le film repose sur l’interprétation de son acteur principal: Javier Bardem fait un travail formidable. On ne prête ainsi plus attention à la mise en scène qui aurait pu proposer quelque chose d’intéressant. En revanche, le scénario s’émancipe de la série Netflix Narcos mais reste sur la représentation classique du bandit au cinéma. Espérons aussi que le film soit intéressant historiquement et nous en dise plus sur le personnage mythique de Pablo Escobar.

Place publique

COMEDIE – “Castro, autrefois star du petit écran, est à présent un animateur sur le déclin. Aujourd’hui, son chauffeur, Manu, le conduit à la pendaison de crémaillère de sa productrice et amie de longue date, Nathalie, qui a emménagé dans une belle maison près de Paris. Hélène, sœur de Nathalie et ex-femme de Castro, est elle aussi invitée. Quand ils étaient jeunes, ils partageaient les mêmes idéaux mais le succès a converti Castro au pragmatisme (ou plutôt au cynisme) tandis qu’Hélène est restée fidèle à ses convictions. Leur fille, Nina, qui a écrit un livre librement inspiré de la vie de ses parents, se joint à eux. Alors que Castro assiste, impuissant, à la chute inexorable de son audimat, Hélène tente désespérément d’imposer dans son émission une réfugiée afghane. Pendant ce temps, la fête bat son plein…”

La lecture du synopsis suffit à choper une migraine plus intense que celle d’un lundi matin après trois soirées de cuite. En vrai le gars se serait pas appeler Castro, j’aurai arrêté la lecture à la seconde ligne. Place publique, c’est un peu Le Sens de la fête (Oliver Nakache et Eric Toledano) bis, mais en moins bien. Jean-Pierre Bacri s’enferme dans le même rôle. Agnes Jaoui nous avait pourtant habitués à des comédies drôles et intelligentes mais proposent ici une simple comédie française comme on en voit déjà. C’est bien dommage.

JE VOUS DÉCONSEILLE

Love addict

COMEDIE – “Gabriel est un love addict, un amoureux compulsif des femmes. Un sourire, un regard, un parfum… Il craque. Mais à force de dérapages de plus en plus acrobatiques entre sa vie sociale et sa vie professionnelle, Gabriel est totalement grillé. Bien décidé à changer (ou du moins à essayer), il recourt aux services d’une agence de  « Minder », sorte de coach personnel 2.0. C’est Marie-Zoé, aux méthodes plutôt atypiques, qui va prendre en main le cas de Gabriel pour une thérapie de choc …”

On en a un peu marre de répéter la même chose pour chaque comédie avec Kev Adams. Le scénario n’est pas très intéressant, les acteurs pas très convaincants et les blagues lourdes. Le film semble tomber rapidement dans les clichés de l’amour et ne propose en somme pas grand chose. Il est également toujours aussi merveilleux de voire que des cinéastes mal inspirés parviennent encore à faire financer des films mettant en scène le personnage vu et revu du coureur de jupon.