Les jeunes se mobilisent pour leur avenir

Rédaction | Avant Garde

À en croire la presse détenue par les grands groupes financiers, les syndicats ne parlent plus à la jeunesse qui préfèrerait d’autres formes de mobilisation, les syndicats ne représentent plus personne, sont en perte de vitesse, prennent en otage les Français… 

Pourtant, à l’appel de ces mêmes syndicats, 300 000 personnes ont défilé dans toute la France mardi 18 octobre, sans compter les milliers de grévistes qui n’ont pas pu aller dans la rue. Dans ces mobilisations, les jeunes ont occupé une place particulière. Blocus ou barrages filtrants, plusieurs centaines de lycées ont été mobilisés. Des assemblées générales ont également eu lieu dans plusieurs facs. L’avenir de notre génération était dans toutes les têtes. Dans beaucoup de départements, les jeunes communistes étaient à la baguette.

Où Parcoursup va-t-elle m’envoyer après le bac ? Vais-je avoir un master après ma licence ? Combien le patronat daignera-t-il me payer ? Vais-je trouver un emploi qui aura du sens pour moi et pour la société ? Voilà les questions que se pose la jeunesse. 

Cette mobilisation pour les salaires est offensive, il ne s’agit pas de s’opposer à un projet de loi, mais bien de revendiquer un droit à l’avenir. Avec l’inflation et les profits honteux qui engraissent les actionnaires, la hausse des salaires devient inévitable. Avec un gouvernement sans majorité, ni à l’assemblée, ni dans le pays, les passages en force et donc la colère sont inévitables. Profitons de la faiblesse du gouvernement, rendons le débat sur l’avenir de notre génération inévitable ! 

La jeunesse fait face à trop d’embûches dans ses parcours, à commencer par la sélection à la sortie du baccalauréat. Créons les conditions d’une grande mobilisation à la rentrée de novembre pour notre avenir et contre la sélection. 

Le patronat s’engraisse, le gouvernement méprise, la colère grandit. Organisons cette colère, transformons-là en mobilisation. Nous y mettrons toutes nos forces.