Les 13 et 14 juillet, rendez-vous au bal populaire de l’UEC place des Abbesses à Paris !

rédaction

Les deux années qui viennent de s’écouler ont été particulièrement rudes pour les étudiants et les étudiantes. Fermeture des universités, cours à distance, isolement, manque de perspective d’avenir, décrochage massif mais aussi explosion de la précarité étudiante qui a forcé des milliers d’étudiants et d’étudiantes à devoir faire la queue devant les banques alimentaires.

Face à cette situation qui n’est pas nouvelle, mais qui s’est empirée avec la crise, l’UEC a été au rendez-vous. Alors que le gouvernement abandonne une partie de sa jeunesse en ne mettant en place que des mesurettes, nous avons organisé tout au long de l’année la solidarité concrète, via des collectes et des distributions alimentaires. 

Alors que Frédérique Vidal avait disparu avec la fermeture des établissements d’enseignement supérieur, que la question étudiante était absente de la scène médiatique, nous avons, avec les autres organisations étudiantes et de jeunesse,  remis les problématiques étudiantes sur la table, via l’organisation de mobilisations étudiantes massives à travers tout le pays. 

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La précarité dans laquelle est plongée nombre d’étudiants et d’étudiantes isole et enferme. Elle a participé au décrochage massif d’un sixième d’étudiants et d’étudiantes depuis le début de la crise sanitaire. Au-delà de ça,  elle empêche les étudiantes et les étudiants d’avoir accès aux loisirs, aux vacances, au sport et à la culture. En effet cumuler emplois précaires et études force des milliers d’entre nous à devoir choisir entre les cours et le travail, la question du temps libre et des loisirs ne se pose même plus. 

Alors que les espaces culturels, les salles de concerts, les salles de sport ouvrent de nouveau  leurs portes, nombre d’étudiants et d’étudiantes et d’étudiants ne peuvent y accéder par manque de revenus, par manque d’infrastructures. 

A l’approche de l’été, ce n’est pas le choix des destinations de vacances qui préoccupe les étudiantes et les étudiants mais plutôt les démarches pour trouver un job d’été qui les empêchera de découvrir le monde. 

Une fois de plus, alors que le Gouvernement est incapable de répondre aux besoins des étudiants et des étudiantes, nous organisons la solidarité en plein Paris. A l’heure où l’isolement est devenu le quotidien de nombre d’étudiants et d’étudiantes, où la culture et le sport ont été trop longtemps oubliés, où les temps festifs se sont fait rares, nous allons faire des 13 et 14 juillet prochain, une véritable fête populaire à Paris, place des Abbesses