Face à la sélection, la mobilisation ne faiblit pas

face-a-la-selection-la-mobilisation-ne-faiblit-pasRédaction | Avant Garde

Ce mardi 6 février est la deuxième journée de mobilisation contre la loi Vidal, après le 1er février qui avait vu se rassembler plus de 20 000 jeunes dans la rue partout en France.

La mobilisation du 1er était encourageante et indiquait d’une part que le potentiel de mobilisation des jeunes contre la politique du gouvernement existe, et d’autre part, que l’enjeu principal pour les militants restait d’élargir encore cette base de mobilisation pour l’inscrire dans la durée.

https://www.facebook.com/jc.rennaise/posts/1589891157746149

Une mobilisation qui ne faiblit pas

Cette deuxième journée de mobilisation a vu de nouvelles villes gagnées par la mobilisation tandis que d’autres renforçaient leurs actions. La fac de Poitiers a ainsi été bloquée tandis qu’à Tours plusieurs centaines d’étudiants et de lycéens ont défilé dans le centre ville. Cette journée a également été marquée par la météo, de nombreux cortèges ont ainsi défilé sous la neige.

https://www.facebook.com/mjcf49/posts/978380448978506

On observe nationalement un déploiement du mouvement à de nouveaux lieux d’enseignement même si la mobilisation des professeurs est légèrement en recul. Une mobilisation qui malgré une date rapprochée, un traitement médiatique minimal, qu’on peut même qualifier de silence honteux, ne faiblit pas.

https://www.facebook.com/MJCF06/posts/1950089805307076

Les nombreux lycéens qui avaient cette semaine des épreuves de bac blancs, et n’ont donc, bien logiquement, pas pu répondre présents, ont été largement remplacés par des étudiants davantage mobilisés. Aujourd’hui encore ce sont donc, comme le premier février dernier plusieurs milliers de lycéens et d’étudiants qui sont descendus dans la rue.

https://www.facebook.com/jeunescommunistes.rouenelbeuf/posts/1880561758652874

Des manifestants revendicatifs

Les mots d’ordres étaient les mêmes que la semaine dernière. Une opposition totale à la sélection à l’entrée de l’université, projet unanimement dénoncé comme un mauvais coup aux plus précaires. La mesure est majoritairement perçue comme une injustice qui favorisera les inégalités.

https://www.facebook.com/mjcf.hautegaronne/posts/787446211443232

La question des budgets alloués à l’enseignement supérieur public est également au coeur des revendications entendues dans les cortèges. La logique implacable des manifestants estimant que s’il y a plus d’élèves il faut plus d’argent résonne cruellement face aux choix budgétaires du gouvernement. Difficile de refuser de donner un milliard d’euros à l’enseignement supérieur quand on en a donné 3,2 milliards aux plus riches en supprimant l’ISF !

https://www.facebook.com/uecmontpellier/posts/1605889739494320

Enfin, la réforme du bac est également dans le viseur des jeunes mobilisés qui n’y voient rien d’autre que la continuation logique de la mise en place de la sélection à l’entrée de l’université. Ici aussi, ça sera toujours plus d’inégalité, avec un enseignement à deux vitesses en fonction des territoires.

https://www.facebook.com/jcpuy.dedome/posts/1620198284681943

Par Rédaction

Collectif de rédaction d'Avant Garde