Ce jeudi 28 septembre, le premier ministre Edouard Philippe était à Orléans, à l’occasion du congrès des présidents de région. Il n’aura pas fait de vieux os et s’est éclipsé juste après son discours de trente minutes.
Sûrement craignait-il d’une part, la colère des président de région, qui ont vu les dotations de leurs collectivités baisser drastiquement, et d’autre part, l’appel à la mobilisation régionale lancé par les syndicats.
Ils étaient deux mille à être venus du Loiret, bien sur, mais aussi du Loir-et-Cher, de l’Indre et du Cher pour faire entendre leur détermination à s’opposer à la casse de nos droits sociaux par le gouvernement Macron-Philippe.
https://www.facebook.com/jeunescommunistes.duloiret/photos/ms.c.eJw9zNsNwDAIQ9GNKjCP2PsvViUt~_TziGraQVAfKa~;XDbVl0MWUYp~_RE5L1~;rvE6~_x57HJeu9z8K12eP2~;Oz~;QZOz9jO6rCuTl81hqhV1r~_hQBhz~_vTj8Bcf~_i3s.bps.a.869248913251581.1073741863.407338226109321/869249136584892/?type=3&theater
Partis de la place d’Arc, les manifestants se sont dirigés vers le théâtre d’Orléans où se trouvait le premier ministre plus tôt dans la journée. Stoppée par un cordon de policier à quelque dizaines de mètres du lieu, la manifestation s’est dispersée non sans avoir occupé l’espace un bon moment.
Sarah, étudiante communiste croisait dans le cortège commentait sa présence à elle et ses camarades de fac :
” Si les ordonnances concernent en priorité les salariés du privé, il est super important que nous soyons le plus nombreux possible à nous mobiliser. Si on ne veut pas être condamner à la précarité à perpétuité il faut continuer, amplifier la lutte et ne rien lâcher !”
Les événement semble allé dans ce sens. En effet à Orléans comme ailleur, les salariés, les étudiants, les privés d’emplois, les lycéens se mettent en mouvement et sont déterminés à tenir bon pour ma défense de nos droits et la conquête de nouveaux !
