« Emmanuel Macron a fait bien pire qu’abandonner la jeunesse ! »

Rédaction | Avant Garde

Parcoursup : l’angoisse, l’abandon de projets, un avenir broyé par cette machine à sélection sociale… Il n’aura pas fallu attendre plus d’une semaine après le début de la phase d’admission de Parcoursup pour voir fleurir des milliers de témoignages de bacheliers désespérés après avoir vu leurs vœux refusés sur la plateforme.  

La sélection à l’entrée à l’université représente à elle seule le bilan politique catastrophique d’Emmanuel Macron pour les jeunes. Dès sa mise en place, le Gouvernement a imposé par la force une réforme rejetée par l’ensemble des acteurs du monde éducatif. Des lycéens se sont retrouvés matraqués, agenouillés, gazés parce qu’ils avaient osé se mobiliser contre cette sélection injuste. Comme si cela ne suffisait pas, Jean-Michel Blanquer a créé un syndicat lycéen fantoche pour appuyer ses réformes. 

Une fois la plateforme mise en place, les résultats ont été catastrophiques, des dizaines de milliers de candidats se sont retrouvés sans aucune affectation et un candidat sur deux accepté dans une filière par défaut. Le nombre de jeunes broyés depuis le début de Parcoursup a dépassé le million. 

Reprenons notre avenir en main

Lors de son quinquennat, Emmanuel Macron n’a pas abandonné la jeunesse, il a fait bien pire. Il nous a mis en concurrence les uns avec les autres, il nous a triés sur le volet et mis en place des barrières tout au long de notre parcours. Emmanuel Macron nous promet un avenir fait de précarité. Résultat : plus d’un jeune français sur deux se dit pessimiste pour son avenir. 

Pourtant, un pays qui n’investit pas dans sa jeunesse, qui ne permet pas aux nouvelles générations de se former et de s’épanouir, est un pays qui n’a pas d’avenir. Nous avons besoin de la jeunesse la mieux formée pour répondre aux défis environnementaux, sanitaires, économiques et sociaux qui nous font face. 

Si nous ne pouvons pas compter sur Emmanuel Macron, reprenons notre avenir en main, changeons les choses. Lors des élections législatives, nous avons enfin la possibilité de voter pour des députés qui mettront en difficulté le Président et ses politiques libérales. 

Nous pouvons faire élire des députés communistes et de gauche qui se battront pour nous, pour notre avenir. Les 12 et 19 juin, relevons la tête, votons pour les candidats de la nouvelle union populaire écologique et sociale.