Catégorie : DEFINITIONS

L’impérialisme est un terme qui revêt diverses notions. Il définit communément la domination — ou volonté de domination — sous toutes formes (militaire, culturelle, politique, économique…) d’un État ou d’un groupe d’États sur un autre État ou groupe d’États.

Le capital financier est une notion importante des analyses marxistes du XXe et du XXIe siècle. Elle figure parmi les traits économiques fondamentaux de la théorie de l’impérialisme développée par Lénine. 
Ce capital financier naît de l’union entre le capital bancaire et le capital industriel.

Un monopole définit communément une entreprise qui a l’exclusivité de ce qu’elle offre sur le marché, ou qui domine le marché.
Des économistes marxistes ont développé cette conception en le définissant comme la conséquence d’une contradiction intrinsèque à la libre concurrence.

Matérialisation de la conception défensive de l’appareil militaire, l’armée de conscription définit l’ensemble des citoyens susceptibles d’être appelés en cas d’événement, de conflit. Aussi appelée armée de réserve, elle est couplée à un dispositif de formation connu en France sous la forme du service militaire obligatoire.

La république (res publica en latin, au sens propre « chose publique ») est définie de manière générale comme un mode d’organisation étatique en opposition à la monarchie. En définitive, le pays est « la chose publique ».
Mais elle est aussi une idée : celle qui désigne la somme des droits reconnus aux citoyens, individuellement et collectivement. Elle prend en France une signification, voire une mythologie toute particulière en ce sens qu’elle est imprégnée des Lumières et des épopées révolutionnaires. Dès lors fleurissent les idées de « République jusqu’au bout », de « République sociale ».

La laïcité est un concept recouvrant diverses dimensions : juridique, philosophique, politique. Elle correspond au principe général de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse.
Appliquée de diverses manières dans le monde, elle prend une valeur constitutionnelle en France en 1946 à la suite d’un amendement déposé par le député communiste Etienne Fajon. 

L’actionnaire est une personne ou une institution qui a investi de l’argent (capital) dans une société par actions. Il est ainsi propriétaire d’actions qui représentent une part du capital de l’entreprise. 
Ses actions lui donnent des droits politiques sur la gestion de l’entreprise : droit de vote, droit d’information. S’il détient une part significative des actions, il peut même bénéficier d’un droit de veto sur les décisions de l’entreprise.