Depuis quand on résout les conflits internationaux en bombardant un État ? Depuis le 13 juin, Israël a lancé une offensive aérienne massive sur l’Iran, frappant plusieurs sites stratégiques à Téhéran, Natanz ou Ispahan. Des dizaines d’appareils, des drones, des agents infiltrés… et au bout : des morts. Des hauts responsables iraniens assassinés en plein territoire souverain.
Ce n’est plus de la diplomatie, c’est de la mafia. Tu n’aimes pas le pays d’à côté ? Tu le frappes. Tu tues. Tu sabotes. Le droit international est remplacé par la loi du plus fort. Et Israël se croit tout permis, sûr de son impunité, encouragé par les États-Unis et couvert par la France.
Je n’ai aucune sympathie pour le régime des mollahs. Il opprime son peuple, criminalise les luttes, menace les droits fondamentaux, impose la loi religieuse. Mais ce n’est pas une raison pour accepter l’escalade militaire. Ce n’est pas une raison pour tolérer l’assassinat politique. Ce n’est pas une raison pour justifier l’injustifiable.
Et pourtant, Emmanuel Macron parle du « droit d’Israël à se protéger ». Une expression honteuse, sans fondement, devenue le passe-droit des pires crimes. Plus que jamais, Macron se comporte en caniche de Trump. Il répète, il approuve, il abandonne toute voix indépendante pour la France.
Pire : la France recule, une fois de plus. La conférence sur la paix au Proche-Orient, prévue à l’ONU, est reportée sans date. C’était l’occasion de reconnaître l’État de Palestine. C’était l’occasion de rappeler que le droit international ne se négocie pas. Macron a choisi de détourner le regard.
Quand on accepte que des États agissent hors-la-loi, on fabrique un monde sans règles. Un monde de chaos, de violence, d’humiliations. Un monde dangereux pour tous.
Les communistes refusent ce monde-là. Nous choisissons le camp de la paix, de la justice et de l’égalité entre les peuples. L’occident doit être à la hauteur du reste de la communauté internationale, avant d’être décrédibilisée à jamais.